Lc 21, 5-19Temps Ordinaire
33ème semaineDimanche 14 novembre 2010 Année ADans
la deuxième lecture de l’Épître (2 Th 3, 7-12), saint Paul exhorte ses
frères (et par conséquent nous aussi) à ne pas être dans l’inactivité
et la passivité en attendant la venue glorieuse de notre Seigneur Jésus
Christ. Être sauvé et atteindre le Royaume de Dieu c’est le plus grand
privilège que l’homme puisse obtenir, c’est le but final de sa vie
terrestre, mais il ne doit pas pour autant tout attendre des autres.
Notre avenir vers la vie éternelle ne doit pas nous appeler à
démissionner du présent de notre existence. Saint Paul le rappelle : “
À ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus Christ cet ordre et
cet appel : qu’ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu’ils
auront gagné. ” (2 Th 3, 12).
Dans l’Évangile de ce dimanche,
les paroles de Jésus sont apocalyptiques. Ces paroles doivent nous
inciter à modifier le regard que nous portons sur notre vie présente.
L’être humain tente désespérément de conjurer sa peur et son sort en
inventant toutes sortes de prédications sur la fin du monde ! Au
contraire, Jésus nous apprend, par ses paroles, à dominer nos doutes et
à savoir écouter le cri d’espérance du prophète Malachie (première
lecture) qui annonce le Jour du règne de Dieu. Notre naissance dans le
monde éternel de Dieu s’effectue dans la douleur comme une mère
enceinte qui met difficilement au monde un enfant dont la beauté
constituera une joie merveilleuse.
Le plus important c’est de
faire confiance à Jésus et de puiser en lui sagesse et sérénité. La
persévérance dans la fidélité à l’Évangile est notre passeport vers la
Vie, vers le Christ.
David-Marie GESTALDER, catéchumène.
retour vers l'accueilretour vers l'index des commentaires